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Au niveau pratique des cultures et des sols, le cahier des charges de la biodynamie impose des traitements à base de bouse de vache (application 500) pour améliorer le sol, et des traitements à base de silice (application 501) pour fortifier les plantes, des applications à base de plantes sont faites aussi au niveau des composts, ou directement sur les champs. Les dosages sont très faibles : 100 g par ha pour la 500, 4 g par ha pour la 501. Ce ne sont pas des traitements quantitatifs ou curatifs, mais bien qualitatifs et sont là pour impulser une information au sol, où à la plante.
La Ferme est certifiée par Demeter, label garantissant l’observation des bonnes pratiques biodynamiques.
Au-delà de ce label, sur la Ferme de Malaubric, la biodynamie est cet équilibre entre la terre, le ciel, les cultures et les récoltes, le tout orchestré par le cultivateur et les personnes travaillant sur la ferme, qui en établissent l’harmonie chacun dans son domaine d’activité.
En 1923, Rudolf Steiner, un homme inspiré, a mis en place cette façon de produire et «généré » cette nouvelle agriculture. Il l’a décrite dans son livre « le cours aux agriculteurs », dans lequel il explique les besoins du sol, des plantes, les interactions avec les forces imperceptibles terrestres et celles du ciel. Il insiste aussi sur l’état d’esprit des hommes et femmes travaillant sur le domaine : l’intention positive et sincère dans le travail est nécessaire pour l’harmonie la ferme. Cela implique donc une remise en question permanente des cultivateurs.
Avant de pratiquer la biodynamie, il faut déjà pratiquer une bonne agriculture, respecter la terre, bien la travailler et la nourrir, respecter les plantes en les accompagnant et respecter les récoltes, en les transformant pour nourrir avec des produits de qualités. Cela représente beaucoup de travail, de questionnement, de patience et de persévérance.
La biodynamie est une prise de conscience que la ferme est un organisme vivant, depuis le sol, en passant par les cultures, les animaux et les récoltes, sans oublier les hommes et femmes au centre de cet organisme qui font le liant dans cette entité.
On pourrait dire : « on laisse pousser les plantes, on laisse faire la nature, on récoltera ce que la mère nourricière nous donnera ». Il ne faut pas oublier que le cheminement de la nature est d’aller vers l’équilibre naturel qui est la forêt. Nous ne sommes pas dans cette vision, notre rôle d’agriculteur, de cultivateur, depuis que l’homme est sorti du système « chasseur-cueilleur », est de produire l’alimentation (car la forêt seule ne peut plus le nourrir) dont l’homme a besoin, d’où la notion de cultiver, pour récolter pour nourrir, et pour l’agriculteur de vivre de son activité durablement.